Comment vaincre la peur d’agir : 7 conseils pour oser passer à l’action

La peur… cet outil incroyable qui vous maintient en vie depuis la plus tendre enfance ! Mais que faire quand cet outil prend tellement de place qu’il vous empêche de vivre, de prendre des risques et des décisions qui pourraient vous rendre tellement plus heureux(se) ?

La peur d’agir est ce qui vous pousse à rester dans votre zone de confort et à vous trouver des excuses pour éviter à tout prix de passer à l’action. Envie de changer cela ? Découvrez 7 conseils pour vaincre la peur d’agir et enfin trouver le courage de faire ce que vous voulez vraiment.

Bonne lecture !

Pourquoi a-t-on peur ?

La peur est un sentiment tout à fait naturel. C’est d’ailleurs un moyen de survie sans lequel vous ne seriez pas là aujourd’hui, en vie et capable de lire cet article.

La peur est ce qui vous empêche de sauter du 10ème étage d’un immeuble ou d’aller caresser des ours sauvages dans la forêt, juste parce que ça a l’air chouette. Ne vous jugez donc pas pour ressentir la peur de temps en temps.

Cela dit, il y a deux types de peur : la peur que l’on peut qualifier de “naturelle”, qui est celle qui vous empêche de sauter de cet immeuble et de caresser l’ours, et la peur obsolète, qui n’est plus directement liée à votre survie.

Par exemple, il peut s’agir de la peur de l’échec, du regard des autres ou encore du rejet. Ces peurs étaient autrefois liées à la peur de la mort, car le rejet du groupe pendant la préhistoire signifiait être seul(e) dans le froid et risquer de se faire dévorer par un tigre.

Aujourd’hui, nous ne risquons plus notre vie lorsque l’on va à l’encontre du groupe, mais notre cerveau ne l’a pas encore compris… c’est pourquoi la peur est parfois si intense que l’on n’ose pas passer à l’action, saisir les opportunités, ou faire des choix différents.

Comment surmonter la peur d’agir ? 7 conseils

1. Déterminez de quoi vous avez peur

Lorsque vous vous dites “je ne peux pas faire ça, j’ai trop peur !” demandez-vous de quoi vous avez peur exactement.

• Avez-vous peur de perdre votre sécurité financière en quittant votre travail pour lancer votre business ?
• Avez-vous peur d’être jugé(e) par votre vieille tante Sylvia si vous décidez de tout quitter pour partir vivre au Brésil ?
• Avez-vous peur de vous faire kidnapper dans le parc lorsque vous vous mettez à la course à pied ?

Finalement, ce n’est pas tellement la peur de lancer votre business, de tout quitter pour partir vivre au Brésil ou de vous mettre à la course à pied qui vous arrête, c’est la peur de ce qui pourrait PEUT-ÊTRE arriver si ça se passe mal.

Est-ce que cette méthode vous permet de surmonter votre peur d’un coup de baguette magique ? Non… mais le fait de pouvoir mettre des mots sur ce qui vous fait peur exactement est un excellent début.

2. Prévoyez le pire scénario possible

Maintenant que vous savez ce qui vous fait réellement peur dans votre situation, il est temps de rationaliser et de voir si le danger est un vrai danger. Autrement dit, risquez-vous vraiment de mourir, de perdre un bras ou de vous retrouver à vivre sous un pont ?

Prenez donc le temps d’élaborer un plan B (ou même un plan C) au cas où les choses ne vont pas comme vous le souhaitez.

Vous vous retrouvez sans argent à l’autre bout du monde sans trouver de travail ? Téléphonez à un proche pour emprunter le montant d’un billet d’avion.

Votre business ne décolle pas ? Formez-vous pour régler le problème, lancez un autre projet OU trouvez un travail qui vous permet de vivre le temps de mettre en place d’autres projets ou de créer une nouvelle carrière bien plus fun.

Dès que vous prenez conscience que, quoi qu’il arrive, vous êtes capable de retomber sur vos pattes, vous aurez beaucoup moins peur de passer à l’action. C’est ça, la vraie confiance en soi.

3. Dites au revoir à vos excuses

“Je n’ai pas le temps !”, “Je n’ai pas le bon diplôme !”, “Je n’ai pas assez d’argent !”… Si vous souhaitez vraiment que quelque chose change dans votre vie, il va falloir arrêter de vous cacher derrière des excuses.

Pourquoi a-t-on tendance à se chercher des excuses, d’ailleurs ? 🧐

Il s’agit généralement d’un mécanisme de défense : on cherche à préserver notre égo en se disant que, si on ne mène pas la vie que l’on souhaite, c’est à cause de facteurs extérieurs.

Plus vous parvenez à justifier vos actions (ou votre inaction), plus votre zone de confort devient… confortable. En fait, vous vous déresponsabilisez de votre vie et donc, vous n’avez plus de questions à vous poser plus de décisions à prendre et on ne peut rien vous reprocher.

Ouvrez donc les yeux et prenez conscience que vos excuses sont des mensonges que vous vous répétez pour ne pas admettre que vous avez peur.

Une manière efficace d’arrêter les excuses est d’être honnête et de remplacer “je n’ai pas le temps”, par “ce n’est pas très important pour moi” vous verrez que votre zone de confort sera tout de suite moins confortable !

4. Réfléchissez au coût de l’inaction

Comme vous l’avez vu dans la vidéo au début de cet article, pour vaincre la peur d’agir et donc, arrêter de procrastiner, prenez un moment pour réfléchir aux conséquences de votre inaction :

Avez-vous vraiment envie de vous retrouver à 80 ans à regretter d’avoir gardé ce travail qui ne vous plaisait pas ? À souhaiter que vous ayez eu le courage de poursuivre votre passion malgré les difficultés ? À regretter de ne pas avoir acheté ces billets d’avion pour le Brésil ?

Les études montrent que les regrets les plus fréquents chez les personnes qui vont bientôt mourir sont les rêves qu’elles n’ont pas osé réaliser… ou du moins, qu’elles n’ont pas osé essayer.

En fait, la peur qui devrait être encore plus forte que celle de déplaire ou d’échouer, c’est la peur de passer à côté de sa vie.

Alors, si vous avez un projet, un rêve, une envie de partir à l’aventure, de lancer un business, de créer un projet humanitaire ou de changer de coupe de cheveux, ne laissez pas la peur vous retenir et agissez avant qu’il ne soit trop tard !

5. Comprenez les vertus de l’échec

Si c’est la peur de l’échec ou du rejet qui vous bloque, voilà une nouvelle pour vous : l’échec et le rejet sont de très bonnes choses.

Lorsque vous échouez ou lorsque vous êtes rejeté(e) par le groupe, il y a toujours une leçon à en tirer, qui vous servira dans vos projets futurs… à condition de ne pas se cacher derrière des excuses, bien entendu ! 😉

C’est pourquoi il est important de développer un état d’esprit de croissance : celui qui vous pousse à voir les échecs comme des opportunités d’apprendre.

De plus, si vous échouez, cela veut dire que vous avez essayé !

Dans certains cas, vous apprendrez que, finalement, ce projet ou ce rêve, ce n’était pas vraiment ce que vous imaginiez et vous avancerez dans une autre direction.

Dans d’autres cas, vous analyserez ce que vous auriez pu faire différemment et vous pourrez essayer encore, avec de nouvelles informations, jusqu’à ce que vous réussissiez.

Dans tous les cas, vous ne prenez pas le risque de regarder en arrière dans quelques années en regrettant de ne pas avoir au moins essayé.

6. Utilisez les 20 secondes de courage

Bien souvent, la meilleure façon d’enfin passer à l’action et d’arrêter de procrastiner les décisions et changements est de ne pas se laisser le choix.

Les 20 secondes de courage vous permettent de faire LE pas en avant qui lance la machine et qui rend le reste de l’effort bien plus simple… et le retour en arrière bien plus compliqué.

Être courageux pendant 20 secondes, c’est bien plus simple que d’être courageux pendant un an (sans blague). C’est pour cela qu’il est plus facile de retirer un sparadrap d’un coup sec. C’est fait mal, mais c’est vite terminé.

• Allez donc vite réserver ce billet d’avion,
• Fixez-vous maintenant une réunion avec votre patron pour démissionner,
• Inscrivez-vous vite à la BCE pour lancer officiellement votre business,
• Envoyez maintenant un mail à vos collaborateurs pour annoncer ce nouveau projet,
• Achetez cette place pour cette formation qui vous tente !

Est-ce que cela vous empêchera d’avoir peur pendant les étapes suivantes ? Non… mais cela vous empêchera probablement de laisser la peur vous freiner, et c’est tout ce qui compte.

7. Relativisez 

Enfin, comme vous l’aurez vu dans la première vidéo, c’est en se rendant compte à quel point on est insignifiant comparé à la taille de l’Univers que l’on peut dédramatiser ce qui nous arrive.

Le monde ne va pas s’arrêter de tourner parce que vous avez décidé de lancer votre business de gaufres ou parce que vous êtes parti(e) élever des lamas en Amérique Latine.

D’ailleurs, il y a de fortes chances que vos décisions n’impactent pas tellement vos proches. Oui, certains auront sûrement quelque chose à dire, mais les gens sont généralement trop occupés à penser à eux-mêmes pour s’inquiéter de ce que vous faites.

Ces décisions ont un impact sur votre vie, mais c’est vous qui choisissez si cet impact est positif ou négatif.

Conclusion

Même s’il est normal d’avoir peur (sinon, la vie serait beaucoup trop facile), à partir du moment où la peur vous pousse à procrastiner tout ce que vous voulez accomplir, à vous trouver des excuses et à vivre une vie par défaut… il est grand temps de changer tout ça !

Il n’y a pas de recette miracle pour arrêter d’avoir peur, mais vous pouvez empêcher la peur de vous arrêter en déterminant de quoi vous avez peur exactement et en élaborant une stratégie au cas où le scénario catastrophe se produit.

Vous pouvez aussi trouver le courage de passer à l’action en arrêtant de vous trouver des excuses, en voyant le bon côté des échecs, en relativisant et en étant courageux(se) pendant seulement 20 secondes pour mettre la machine en marche.

Souvenez-vous : il est normal d’avoir peur de passer à l’action, mais ne laissez pas votre peur de vivre être plus grande que la peur de passer à côté de votre vie.

Mathilde Nootebos

Rédactrice web

Je m’appelle Mathilde et mon job est d’embellir votre journée avec des articles sur le développement personnel. Auteure d’un blog sur les relations amoureuses, et passionnée de développement personnel depuis plusieurs années, je me fais un plaisir de parcourir ce vaste domaine pour écrire les meilleurs articles possible.